Église Saint André et Sainte Anne - Grandchamp-le-Château

à Mézidon Vallée d'Auge
Horaires et services non garantis
  • L’édifice est constitué d’un vaisseau principal à quatre travées auquel est adossée une annexe sur le mur Sud entre la nef et le chœur. La façade principale est un mur pignon encadré de deux contreforts et percé d’une ouverture en plein cintre (arc semi-circulaire sans brisure caractéristique de l’art roman) surmontée d’une baie en plein cintre. Le clocher est posé en tabouret sur le faîte de la toiture à double pente de la nef.
    Les parties les plus anciennes peuvent, d’après Arcisse de...
    L’édifice est constitué d’un vaisseau principal à quatre travées auquel est adossée une annexe sur le mur Sud entre la nef et le chœur. La façade principale est un mur pignon encadré de deux contreforts et percé d’une ouverture en plein cintre (arc semi-circulaire sans brisure caractéristique de l’art roman) surmontée d’une baie en plein cintre. Le clocher est posé en tabouret sur le faîte de la toiture à double pente de la nef.
    Les parties les plus anciennes peuvent, d’après Arcisse de Caumont, être rapportées au XVIe siècle au vu de la forme d'accolade qu'affectent deux fenêtres Nord et Sud dans les murs de la nef. Diverses reprises modernes ont été faites sur les murs, et la façade occidentale porte une inscription gravée : « RÉTABLIE PAR LES GERBLINS EN 1762 ».
    À l’intérieur, l’église a gardé l’unité et l’harmonie de son décor du XVIIe siècle. Les trois retables (partie postérieure et décorée d’un autel surmontant verticalement la table) datent soit de ce siècle, soit du siècle suivant. En haut du retable principal figure Saint André alors qu’il est plus coutumier d’y trouver une reproduction du Christ. L’ensevelissement du Christ a dû être offert par le seigneur du lieu, le Marquis de Saint-Julien dont les armes sont représentées. Les toiles de Sainte Catherine en guerrière terrassant l’empereur Maxence qui voulait en faire son épouse, et l’Assomption de la Vierge peuvent aussi être des dons de ce seigneur.
    Les deux bénitiers en pierre de Caen, très finement sculptés, sont dans le goût raffiné du XVIIIe siècle. À l’inverse la statue de l’Éducation de la Vierge est archaïque, presque rustre dans sa représentation. La statue de Sainte Anne est particulièrement ancienne.
    Sur les vitraux, le supplice de Saint André et la scène représentant Sainte Anne rappellent le double patronage de l’église.
    L’imposante charpente en bois supporte à elle seule le clocher situé entre la nef et le chœur.
  • Tarifs
  • Gratuit
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